Le SLECG, Syndicat Libre des Enseignants-Chercheurs, version Aboubacar Soumah, sort de son silence.
A l’image de la Fédération Syndicale Autonome des Banques et Micro finances de Guinée (FESABAG) qui être étrange à la conception de « grève perlée » relevant de la culture occidentale, Il désapprouve le mot d’ordre de grève lancé par inter-centrale CNTG-USTG contre la hausse du prix du litre du carburant à la pompe.
Selon son secrétaire général, Aboubacar Soumah, l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG veut juste amuser la galerie pour se faire plaire. Car, indique-t-il, les syndicalistes à l’origine de la grève ont préféré s’enrichir pendant que le prix du baril était à la baisse à l’internationale, sans rien exiger du gouvernement.
« Aux alentours de 70 dollars, c’était le bon moment qu’ils devaient aller voir le Gouvernement pour ramener le prix du litre du carburant à la pompe à 2 500 fg ou à 3 000 fg. Mais très malheureusement, ils ont préféré empocher de l’argent et se taire», a insinué Aboubacar Soumah.
A travers les médias, il invite ses collègues enseignants à ignorer le mot de grève des l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG et à poursuivre la correction des épreuves des examens : « Comme ils (syndicalistes de l’inter centrale USTG-CNTG, NDLR) veulent de l’argent, ils parlent aujourd’hui de l’augmentation du prix du carburant à la pompe. Nous invitons tous les enseignants à ignorer en bloc ce mot d’ordre de grève lancé par l’inter centrale USTG-CNTG».
Thierno Amadou Oury BALDE