La grève lancée par l’inter centrale CNTG-USTG pour protester contre l’augmentation du prix du carburant à la pompe ne fait pas l’unanimité au sein du mouvement syndical.

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a invité ses syndicalistes à ne pas suivre le mot d’ordre de grève.

µLe secrétaire général, Aboubacar Soumah du SLECG, rappelle les raisons qui l’ont poussé à se démarquer de la CNTG et de l’USTG : « Quand nous avons engagé notre grève, nous n’avons pas été soutenus par l’inter centrale. Ils ont appelé à la désobéissance en passant sur les ondes de la télévision nationale, les radios pour que les enseignants ne suivent pas notre mot d’ordre de grève ».

Il accuse l’inter-centrale CNTG-USTG de n’avoir pas pris ses responsabilités quand il fallait le faire : « Lorsque le baril était à 27 dollars, il était question d’ouvrir les négociations avec le gouvernement pour fixer le prix du carburant à la pompe à 2500 ou 3000 GNF le litre. Mais tel n’a pas été le cas. L’inter centrale syndicale s’est laissée berner par le gouvernement en prenant de l’argent au lieu de défendre la population ».

« Je suis contre l’augmentation du prix du carburant, parce que cela va affecter négativement le panier de la ménagère. Lorsque le prix du carburant augmente, le transport augmente et automatiquement, les prix des denrées vont également monter », a-t-il précisé.

Mamourou Sonomou