Le médiateur de la République Mohamed Saïd Fofana a eu un tête-à-tête dans la matinée de ce mercredi 25 juillet  avec les responsables de l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG à la bourse du travail.

L’ancien premier ministre a réussi à faire retourner les acteurs syndicaux au tour de la table des négociations afin de trouver une issue favorable à la crise sociale, qui secoue le pays depuis l’augmentation à 25 % du prix du litre du carburant à la pompe.

 «Nous sommes prêts à retourner autour de la table de négociations. Mais cette fois-ci, il faut que tous les sujets soient mis sur la table, sans tabou. Nous allons décortiquer le budget de l’État. Nous allons mettre la nation guinéenne devant… Et c’est à partir de là que nous allons négocier », rassure Mamadou Mansaré. 

Nous sommes confiants de nos argumentaires indique le porte-parole de l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG, ajoutant « nous demandons alors, au peuple de nous faire confiance ».

Quant à la grève générale illimitée dira-t-il, « elle reste maintenue ».

A cela s’ajoute le maintien de sa position relative à l’interdiction de l’observation de service minimum au port autonome, l’aéroport et les structures sanitaires.

S’agissant de la question de savoir si leur démarche n’entrave pas la tenue du dialogue, le syndicaliste répondra que « Cela ne nous empêche pas, avec la venue du Médiateur, d’aller autour de la table de négociations avec nos argumentaires pour défendre notre position».

De son côté,  Mohamed Saïd Fofana, s’est montré visiblement satisfait de l’esprit de la volonté des protagonistes à œuvrer pour trouver une solution rapide.

En appelant à l’apaisement et à la préservation de la paix et de la quiétude sociale le médiateur de la République précise que : «C’est déjà un message très fort à l’endroit de tout le monde pour dire que les Guinéens, qu’ils soient syndicalistes ou politiques ou membres du gouvernement, aspirent au bonheur de ce pays ».

Pour le moment, aucune date n’est expressément connue sur la reprise de négociations entre les parties prenantes.

Thierno Amadou Oury BALDE