« Nous sommes dans une crise et monsieur Alpha Condé veut que cette crise perdure. Cette crise s’est aggravée par la restriction des libertés, les violations récurrentes de la Constitution par le Gouvernement qui pour trouver des alibis, estime que l’ordre public est incompatible à nos systèmes de liberté. Ce n’est pas possible (….). Quiconque veut violer la Constitution trouvera l’UFDG et l’opposition républicaine sur son chemin ».
Avec ces propos, le chef de fil de l’opposition guinéenne menace de renforcer les forces sociales qui, à travers des grèves et manifestations exigent du gouvernement la baisse du prix du carburant à la pompe.
Dénonçant la décision du ministre de l’administration du territoire relative à l’interdiction des manifestations, le président de l’UFDG demande à ses partisans de se mobiliser pour le soutenir les acteurs sociaux: « Des violences ont été exercées sur les syndicats qu’on a battus. On a cabossé leurs voitures à Labé et à Conakry. On a arrêté des syndicalistes et acteurs de la société civile, alors que ceux-ci étaient en train d’exercer un droit constitutionnel. Est-ce qu’on va rester assis et se taire ? Non ! Alors si nous restons indifférents, nous devenons complices de ce Gouvernement ».
« Nous devons nous mobiliser pour que les droits de nos concitoyens soient respectés. J’exprime notre solidarité avec les forces sociales et les syndicats dans l’exercice de leur droit constitutionnel. Je demande à tous les militants de l’UFDG et de l’opposition républicaine de se mobiliser pour refuser que nos libertés soient privées et que notre constitution soit violée », a laissé entendre Cellou Dalein Diallo à l’occasion de l’assemblée générale de son parti le samedi dernier.
Thierno Amadou Oury BALDE