Des dispositions sont prises par les acteurs de l’Education pour une année scolaire réussie. Il a par exemple été proposé au Gouvernement de reporter au 03 octobre la rentrée des classes fixée au 15 septembre. Mais ces efforts risquent d’être compromis par le blocage des discussions autour des points de revendication du syndicat des enseignants.
Les discussions entre les émissaires du Gouvernement et ceux du SLECG, le syndicat des enseignants et chercheurs autour des huit millions de francs guinéens comme salaire de base des enseignants prévues le 04 septembre ont été reportées à une date ultérieure à la demande des syndicalistes qui dénoncent la violation de l’accord d’avril dernier.
Comme si son souhait est l’enlisement de la crise, le Service examens et concours de l’Enseignement supérieur porte plainte contre un des leaders du mouvement syndical à la veille de la reprise de ces négociations en l’accusant d’avoir attribué le PV d’un candidat à un autre. Ce dernier est interpellé, placé en garde-à-vue et déféré devant la justice.
Pour ne pas aggraver la situation, la justice remet le syndicaliste en liberté. Mais en plus de sa remise en liberté, le SLECG exige l’abandon des poursuites contre son premier responsable des communications faute de quoi il n’y aura pas de négociations avec le Gouvernement autour de ses revendications. Ce qui équivaut à la reprise de la grève.
Pour son Secrétaire Général Aboubacar Soumah, ces poursuites judiciaires sont plus motivées par le rôle joué par le sieur Doumbouya dans le mouvement de grève que par la prétendue substitution de PV qui est une pratique courante au sein du Département de l’Education nationale.
Le blocage des négociations entre le Gouvernement et le SLECG autour des huit millions de francs guinéens comme salaire de base des enseignants inquiète élèves et parents d’élèves qui se souviennent encore des grèves qui ont perturbé l’année dernière, le système éducatif.
A rappeler qu’avant les discussions autour des huit millions de francs guinéens comme salaire de base des enseignants, le SLECG a déposé une liste de préalables auxquels le Gouvernement peine encore à accéder.