La motion de destitution de Kélèfa SALL à la tête de la Cour Constitutionnelle par ses pairs fait encore parler d’elle.
Après que Cellou Dalein Diallo et ses collègues de l’opposition républicaine aient désapprouvé la démarche des frondeurs en affichant leur soutien au président de l’institution qu’ils qualifient être victime de « harcèlement », l’Union des Forces Républicaines (UFR) a brisé aussi son silence.
A l’issue d’une réunion restreinte dans la matinée de ce jeudi 13 septembre 2018, le parti de Sidiya Touré, actuel haut représentant du chef de l’Etat, dit n’avoir pas compris le fondement de l’acte des huit conseillers de la cour Constitutionnelle rappelant qu’en vertu de l’article 101 al.2 de la constitution que : « le Président de la Cour Constitutionnelle est élu par ses pairs pour une durée de neuf ans non renouvelable. Et, selon l’al.1er du même article, les membres de la Cour constitutionnelle sont inamovibles pendant la durée de leur mandat ».
« Nous estimons, à l’UFR, que la motion de défiance n’est aucunement prévue par la loi pour destituer le Président de la Cour constitutionnelle. Par conséquent, la Cour constitutionnelle représentant le socle de toute démocratie et la Guinée ne saurait se soustraire de ce principe universel », note le conseil politique restreint.
Selon ce conseil politique, « toute volonté visant à compromettre le fonctionnement normal de cette institution constitutionnelle entrainera le pays dans une situation de non-droit ».
Réitérant son attachement aux principes démocratiques, l’Union des Forces Républicaines (UFR) reste ainsi vigilante pour le respect des lois et règlements en République de Guinée.
Thierno Amadou Oury BALDE