Ansoumane Camara

Ce mardi 30 octobre 2018, l’opposition républicaine devrait marcher. Mais dès le matin, le dispositif sécuritaire a été installé aux alentours du domicile du chef de file de l’opposition.

Le général Ansoumane Camara, directeur des unités d’intervention et de sécurité a rappelé l’opinion que le véhicule du président de l’Union des forces démocratiques de Guinée a essuyé un projectile lors de la marche du 23 octobre dernier. Ce qui d’après lui, donne plus d’inquiétudes pour  veiller  à la sécurité de l’opposant : « Il a été dit qu’il a été victime d’une tentative d’assassinat. Donc, aujourd’hui, nous avons jugé nécessaire de ne pas le laisser sortir de son domicile ».

L’officier de police ajoute toutefois qu’une enquête est en cours après une plainte formulée par le chef de file de l’opposition.  Mais pour l’instant, ses officiers devront éviter la tenue des manifestations des leaders de l’opposition pour éviter des infiltrations : « Puisqu’il est très populaire, les jeunes vont encore se mettre dans la rue. Moi, je maîtrise mes hommes, j’ai le temps de les fouiller et de les contrôler. Mais je ne contrôle pas la foule qu’il déverse sur la route. N’importe qui peut venir s’infiltrer dans le groupe des manifestants et faire ce qu’il veut ».

 « S’il sort de chez lui, nous serons obligés d’agir. Parce que la marche n’est pas autorisée. Pour éviter que sa personne ne soit atteinte, il est du devoir régalien de l’Etat de veiller désormais sur la sécurité du président de l’UFDG pour ne pas quelque chose lui arrive », argumente Baffoe Camara.

Mamourou Sonomou