Responsables des Association de la presse guinéenne

Les présidents des associations de presse, notamment ceux de l’Aguipel, de l’URTELGUI et de l’AGEPI ont tenu une conférence de presse ce mercredi 26 décembre 2018 à la maison des journalistes de Guinée. Il était question pour ces responsables de médias de parler de la problématique du retard dans le paiement de la subvention des médias privés pour l’exercice 2018 et ses conséquences.

Devant des journalistes, le président de l’association guinéenne de la presse en ligne, Amadou Thiam Camara a dit que le retard du paiement de la subvention de la presse pour l’exercice 2018 a fait que la maison de la presse de Guinée accumule des dettes qui s’élèvent de nos jours à 212 millions de nos francs: « La maison de la presse doit de l’argent au propriétaire des lieux. Elle doit de l’argent et employés et autres frais. Par mois cette maison génère une somme de 15 millions de francs, alors que le loyer seulement coûte 20 millions de nos francs sans compter le salaire des employés et autres charges ».

De poursuivre, il a dit si rien n’est d’ici peu de temps la maison de la presse sera fermée.

Très remonté contre l’attitude des autorités, le président de l’AGEPI, Moussa Ibn Conté a dit : « Si la subvention n’avait aucune base légale, on n’est trouvé abolissant de réclamer la subvention. Mais, la subvention qui est accordée aux médias, ce n’est pas une aumône  ni un cadeau qu’on fait aux pauvres mais, c’est bien sur  une base légale. Et c’est pourquoi, nous l’a réclamons. Au regarde  de  l’article 12, aliéna 2 de la loi 03 de la Haute Autorité de la Communication (HAC), il est mentionné  que l’Etat guinéen accorde une subvention aux médias privés.  Voilà la base légale de la subvention et il s’agit d’une loi organique. Pour remettre en cause une loi organique, il faut avoir de deux tiers des députés (représentants de la population à l’Assemblée Nationale). Donc, il n’appartient pas à un Premier ministre, ni à un ministre de remettre en cause une loi organique. C’est un mauvais signal qu’on envoie au pouvoir public… ».

Daouda Yansané