Pour la reprise des négociations autour de ses revendications, le Premier Ministre, Ibrahima Kassory Fofana, demande au SLECG (syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée) d’ordonner la suspension de la grève des enseignants et l’ouverture des classes.

Et sur cette question, il faut le souligner, l’actuel locataire du Palais de la Colombe se montre plus qu’intransigeant.

Dans un entretien accordé à la télévision nationale, Ibrahima Kassory Fofana menace de radier des effectifs de la Fonction publique dès le mois de janvier prochain, tous les enseignants qui s’obstineront à poursuivre la grève jusqu’à la fin de ce mois de décembre.

Du côté du SLECG, cette menace ne semble pas prise au sérieux. Les enseignants grévistes qui ont déjà connu deux mois de gèle de leur salaire se disent déterminés à aller jusqu’au bout de leur mouvement. Ils exigent quant à eux, la reprise du dialogue sans condition.

Si à l’entame du dialogue ils obtiennent des propositions concrètes concernant leur principale revendication (huit millions  de francs guinéens comme salaire de base), les enseignants se disent disposer à suspendre leur mot d’ordre de grève.

HC