Poursuivis pour «trouble à l’ordre public», huit militants de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée) ont été déclarés coupables des faits par le tribunal de Kaloum, et condamnés à sept jours de prison assortie du payement d’une amende de 300.000 francs guinéens, chacun, le lundi 14 janvier.
Ces militants du principal parti de l’opposition guinéenne, pour rappel, ont été arrêtés une semaine plus tôt par les forces de l’ordre (police et gendarmerie) lors d’un sit-in devant les locaux du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation. Ils ont tous reconnus les faits à eux reprochés.
Cinq cent mille francs guinéens ont requis contre chacun d’eux par le procureur de la République pour qui, il s’agit « des délinquants primaires ». La défense de son côté a plaidé non-coupable et demandé au Tribunal de relaxer ses clients qui ne sont que de « simples innocents».
A rappeler que l’UFDG entendait par ce rassemblement, exiger du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, le général Bouréma Condé, l’annulation de sa décision d’annuler l’élection du maire de Matoto remportée par son candidat Kalémodou Yansané et l’achèvement du processus.
MC