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Plus jamais ça’’, tel était le slogan  des victimes du camp Boiro qui ont initié ce vendredi une marche suivie de la lecture du saint coran, en la mémoire de toutes les victimes.

48 ans après les  événements horribles du camp Boiro, l’Association des victimes engagent une commémoration et demande toujours justice. « Ces 48 ans représentent aujourd’hui un espoir chez nous les victimes. Parce que nous avons écrit au président Alpha Condé et nous souhaiterons le rencontrer afin de lui poser notre problème. Mais, aussi pour qu’on arrête de nous insulter et stigmatiser. Nous réclamons les charniers pour qu’on mette les stèles afin que nous puissions nous recueillir sur les tombes de nos parents », a déclaré Bocar Marega, président de l’Association des victimes du Camp Boiro.

Tout comme l’épouse du chef de file de l’opposition guinéenne, Bah Oury, président du parti “UFDG renouveau” étaient au côté des victimes  pour la dite commémoration.

Pour l’ancien numéro deux de l’UFDG, « commémorer cette date, ce n’est pas demander une revanche, c’est tout simplement réunifier la mémoire collective ».

« Il y a nécessité de procéder à une réparation, une compassion. Puisque l’État est responsable de ce passé historique », a laissé entendre  Bah Oury.

A noter que la commémoration de ce 48ème anniversaire a pris fin par la visite des cellules du camp Boiro.

Thierno Amadou Oury BALDE