La Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale a fait une déclaration ce jeudi 28 mars 2019 à la maison de la presse de Guinée située à Coleah.
L’objectif de cette déclaration est de rappeler les autorités guinéennes que le logement est un droit fondamental de l’homme que l’Etat a le devoir de promouvoir à travers une politique permettant la construction de logements sociaux, en faveur de ses travailleurs et de ses citoyens.
Pour le président de l’ONG , Maitre Hamidou Barry :« la Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale, soucieuse de la protection des droits des populations face à tous les excès des pouvoirs publics, interpelle le gouvernement guinéen sur ses obligations internationales en matière de promotion des droits humains, notamment le droit au logement, à la santé, à l’emploi et à l’éducation, des droits reconnus par notre constitution du 07 mai 2010 en ses articles 5 à 26. La CGCPI, rappelle au gouvernement qu’aucune situation d’exception ou d’urgence ne doit justifier les violations des droits humains (art.6 de la constitution). La CGCPI, interpelle également le gouvernement sur la nécessité de publier les preuves relatives à une éventuelle indemnisation des populations qui se sont installées sur le site de Kaporo-rails et de Kipé 2 avant 1989 et d’indemniser celles qui n’ont pas été indemnisées, ce, conformément à l’article 04 du décret No211/PRG/SGG/89 du 23 novembre 1989, précité et l’article 1 de la constitution du 07 mai 2010 », a-t-il fait savoir
Mamourou Sonomou