
La Guinée est-elle prête pour la ZLECAF (Zone de libre-échange continentale) qui entre en vigueur le 30 mai, après les dernières ratifications de la Sierra Leone, de la République arabe sahraouie démocratique ?
Par la voix du ministre guinéen du commerce, le gouvernement guinéen défend sa position. Selon lui, il n’est pas question de s’insérer dans une zone aussi vaste que la zone de libre-échange continentale. Cela, dit il pour valoriser les produits d’exportation au maximum pour être présent sur le marché africain
« La zone de libre-échange continental veut dire que chacun pourra mettre ses produits sur le territoire de chacun d’entre nous de façon tout à fait libre. Donc, si nous ne répondons pas à certains nombres de critères liés à la qualité, à la quantité, liés au respect des normes édictées pour être sur le marché international, il va s’en dire qu’on va avoir beaucoup de difficultés. Nous risquons d’être une société de consommation que d’être une société qui participe effectivement à l’essor économique du continent. Alors que nous avons beaucoup de produits que nous pouvons valoriser en apportant les transformations qu’il faut afin de pouvoir les mettre sur le marché africain », a déclaré dans la presse, le ministre Boubacar Barry.
Pour que le pays en tire le maximum de profit, le ministre du commerce mise sur la promotion les cultures d’exportation : « il faut saluer la dynamique présidentielle qui consiste à valoriser et à aider au développement des cultures d’exportations pour que la Guinée puisse effectivement être présente et en termes de volume par rapport aux matières premières et en termes de produit finis transformés localement, parce que c’est ce qui, aussi, va créer de la richesse intérieure, va créer de l’emploi pour les jeunes ».
Thierno Amadou Oury BALDE