Malgré sa détention à la Maison centrale dont les conditions de vie sont décriées par les défenseurs des droits humains, Mamadou Oury Baldé a sollicité le mercredi, 10 juillet, le report de son procès.

Poursuivi pour trafic illicite de migrant, une accusation qu’il rejette avec force, le diplômé en Gestion des ressources humaines a refusé d’être entendu par le tribunal en l’absence d’un avocat.

Sollicité par le prévenu à l’effet de l’aider à trouver un avocat, le président du tribunal,  Aboubacar Maféring Camara, a rappelé qu’en matière correctionnelle, l’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire.

En revanche, si le prévenu tient à ce  qu’il soit assisté par un avocat, le dossier peut être renvoyé à la date de sa convenance. Le temps pour lui de se trouver un avocat. A-t-il ajouté.

Ainsi dit, ainsi fait. L’affaire a donc été renvoyée à huitaine (deux semaines). Deux semaines pour permettre à Monsieur Baldé de se trouver un avocat à même d’assurer sa défense.

A noter le trafic illicite de migrant consiste à faire rentrer illégalement une personne dans un état dont il n’est ni citoyen, ni résident, à l’effet d’en tirer profit.

HC