Suite à l’attaque du siège de l’USTG (Union syndicale des travailleurs de Guinée) à Mamou, le 12 septembre 2019, son bureau exécutif national a animé le vendredi, 13 septembre 2019, un point de presse à Conakry.
Dans une déclaration lue par Aboubacar Soumah, son Secrétaire général adjoint, « le bureau exécutif national de l’USTG exige la libération immédiate des camarades syndicalistes et la restitution de son siège faute de quoi, il se réserve le droit d’user des moyens légaux à sa disposition pour faire respecter tous ses droits ».
Les syndicalistes avertissent que si leurs camarades qui ont été interpelés au cours de cette attaque ne sont pas libérés…, ils vont déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national.
« Le bureau exécutif national de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée lance un appel à toutes les fédérations affiliées à elle, à se tenir prêtes, pour que la semaine prochaine à partir du lundi 16 septembre, si toute fois nos camarade ne sont pas libérés, nous responsable de syndicat de l’USTG ainsi que les structures affiliées à notre centrale nous déclenchons une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national », a également lancé M. Soumah.
« Nous savons que c’est une récurrence, et elle est aujourd’hui occasionnée, soutenue par le pouvoir en place. Malgré notre position de neutralité, le respect que nous observons face aux relations sociales régissant le fonctionnement de notre structure par rapport au gouvernement, nous avons toujours été brimés dans nos droits. Une fois encore, l’USTG par ma voie s’engage à partir de maintenant à déclencher une grève », a ajouté le secrétaire général adjoint de l’USTG, avant de lancer un appel à l’opinion nationale et internationale.
« Nous interpellons tout le monde par rapport à l’ingérence notoire du pouvoir exécutif dans les affaires syndicales et sur les cas de violations des droits syndicaux que nous sommes victimes, et par rapport aux attaques récurrentes de la part de ce groupe de loubard dissident de l’USTG, d’abord par l’attaque du siège du SLECG, notre agressions lors de la fête du 1er mai au palais du peuple et l’attaque de notre siège à Mamou », a conclu Aboubacar Soumah.
A rappeler qu’au cours de cette attaque, le siège de l’USTG a été vandalisé, les responsables syndicaux bastonnés, arrêtés et conduits dans les locaux de la gendarmerie pour être auditionnés.
Mariama Conté