Le procès des membres du front national pour la défense de la constitution (FNDC),  arrêtés le 14 novembre dernier à Kindia, s’est ouvert le mardi, 10 décembre, au tribunal de première instance (TPI) de la place.

Au nombre de cinq,  ces membres du FNDC dont le coordinateur régional, sont  poursuivis pour ‘‘attroupement illégal’’. Leur demande de remise en liberté a été rejetée par le tribunal. En attendant d’être situés sur leur sort le 19 décembre, ils vont donc poursuivre leur séjour en prison.

Au cours de cette audience, le pool des avocats du FNDC piloté par Me Mohamed Traoré, n’a posé aucune question à ses clients après le ministère public. Pour la défense, on ne pose pas des questions aux innocents.

Dans ses réquisitions, le ministère public représenté par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Kindia, Amadou Diallo, a demandé au tribunal de déclarer les prévenus  coupables du délit d’attroupement interdit sur la voie publique.

De son côté, la défense convaincue de l’innocence de ses clients a  simplement demandé au tribunal leur relaxe pure et simple, conformément aux dispositions de l’article 544 du code de procédure pénale.

Après avoir écouté les deux parties, le président  du tribunal, Mamadou Yaya Sow a mis l’affaire en délibéré pour décision être rendue le 19 décembre.

MC