Accusés de trouble à l’ordre public et incitation à la révolte, Adourahmane Bella Bah et Mohamed Bangoura, on été trimbalé au Tribunal de Première Instance de Kaloum.

Ces activistes du Front National pour al Défense de la Constitution ont répondu ce lundi 3 février aux accusations portées à leur encontre.

A la barre, Abdourahmane Béla Bah réfute les allégations et estime que ce son arrestation est relative à un kidnapping alors qu’il  était parti assister à la commémoration des pendus du 25 janvier 70 .

« Je ne reconnais pas les faits (…). « J’ai été kidnappé et séquestré depuis le 25 janvier alors que j’étais  venu pour la commémoration des pendus du 25 janvier 70 … », a-t-il expliqué devant le juge.

D’après lui, une information lui avait été parvenue pour une éventuelle arrestation, mais dit- « il n’est question de fuir » son pays :  « j’ai été alerté comme quoi je dois être arrêté. On m’a demandé de fuir le pays. J’ai dit à mon informateur qu’en aucun cas je ne fuirai. Ainsi, ce jour après la marche des victimes du camp Boiro, j’ai été arrêté, cagoulé et jeté dans un pickup vers une destination inconnue. A 22h, j’ai été mis dans une cellule de 16 m2 sans rien manger à la Direction centrale de la police judicaire (DPJ) après  ma déposition », a-t-il relaté à la barre, avant de révéler des actes de torture dont il a été victime : « On m’a attaché pieds et mains liés avec une cagoule de 11h à 22 heures ».

A suivre !

TAOB

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