Dans une déclaration rendue publique ce lundi 10, février 2020, le Groupe Organisé des Hommes d’Affaires alerte le gouvernement sur les graves conséquences à suite à sa décision de fermer les frontières terrestres avec certains pays.
Lisez plutôt la déclaration ci-dessous !
Le GOHA exprime sa compassion et son regret suite à la récente décision du Gouvernement guinéen de former les frontières terrestres au trafic commercial. C’est une première dans notre pays et une grande déception pour l’ensemble des opérateurs économiques.
Non seulement il n’y a pas péril en la demeure, mais encore une telle décision devait requérir l’avis préalable des organisations faîtière et institutions supervisant les activités commerciales.
En effet, la décision du gouvernement de fermer ses frontières terrestres au motif de risque terroriste et introduction d’armes est en fait illégale au regard des Conventions de la CEDEAO. Et puis des pays qui sont directement confrontés à cette situation n’ont pas jugé nécessaire de procéder à cette fermeture. C’est le cas du Mali, du Niger, du Burkina, du Nigéria, de la Côte d’Ivoire.du Bénin etc…
Par ailleurs, les pénuries qui vont s’en suivre, vont provoquer une hausse des prix, une baisse des activités économiques sans compter les pertes par détérioration et les pertes en chaîne de revenus. Toute chose qui va entraîner accroissement de la pauvreté.
Le GOHA ne trouve pas le bien fondé de la décision.
C’est pourquoi il condamné avec la dernière énergie cette mesure et appelle les opérateurs économiques à la vigilance et à l’unité sans oublier de recenser toutes les pertes subies accompagnées des documents légaux.
Conakry, le 10 Février 2020
Le Président du GOHA