Mercredi 4 mars 2020, cinq militants du FNDC ont comparu devant le tribunal de première instance de Dixinn  pour répondre des faits  de participation à un attrouppement délictueux, violences et voies de fait.
Arrêtés le mercredi 19 fevrier sur l’axe Hamdallaye Cosa lors d’une manifestation projéte par le front national pour la défense de constitution (FNDC),  ils ont nié les faits qu’ils ont cependant reconnu à la gendarmerie, à en croire leurs procès verbaux d’interrogatoire de flagrant délit.
Alhassane Diallo commerçant a dit d’avoir été  arrêté alors qu’il quittait au toillette. « ce jour là, j’étais arrêté seul derrière notre cour à Dar-Salam. Vers 14h 15h les gendarmes sont venus m’arrêter alors que je sortais de la toillette. Je n’ étais pas au courant s’il y a la manifestaion » s’est-il défendu.
Pour sa part, Mamadou Ly dit avoir été arrêté devant sa cour. « le matin je suis aller a l’école. Le responsable m’a dit qu’il n’ya de cour. Je me suis retourner chez nous. Vers 13h devant ma cour j’étais avec mes amis, mais la porte de notre cour était fermée. Les gendarmes sont venus en poursageant les gens un gendarme m’a dit faut quitté ici malheureusement un autre pick-up est venu m’arrêté» s’est-il défendu avant d’ajouter que dans le pick-up qu’il avit réçu des coups de pieds de la part des gendarmes.
Alors que ce dernier aurait reconnu les faits à la gendarmerie d’avoir participer a la manifestaion, mais qu’il n’a pas jéter des pierres. Il aurait dit pour sa manière de participer à la manifestation, il « utilise les banderoles sur les quels on ecrit non à la nouvelle constitution ».
Quant à Amadou Oury Diallo, il a dit devant le president de tribunal qu’il quittait à la maison pour aller au garrage.  C’est en ce moment qu’il avait été arrêté. « en cour de route, il y avait un groupe parmi ces groupe il y avait un gendarme déguiser en civil avec le sac au dos. C’est dans ces foules là que ce gendarme m’a arrêté ». Cette chose qu’il n a pas dit à la gendarmerie, mais il dit d’avoir déclare à la gendarmerie sous l’effet de torture qu’il a été « interpelle etant entrain de géter des cailloux un agent deguiser en civile etait dans notre groupe lorsque je gétais des cailloux, cet agent ma saisi ensuite les autres sont venus dans le pick-up et on m’a attrapé » s’est-il il expliqué.
Oumar Bella Diallo a dit qu’il quittait à l’école. << je quittais de l’école. A mon retour juste au carrefour mougnane ( Dar-Salam) il y avait des gendarmes j’ai vue des gens courir directement je veux me sauver à mon tour c’est laba que je suis tombé un gendarme est venu m’a arrêté » s’est-il défendu
Et enfin Mamadou Bah dit qu’il quittait sur le chantier. « le matin je suis parti au service. À mon retour, il y avait des gendarmes partout un gendarme même qui m’a dit de passer. Quand j’ai traversé un pick-up est venu de l’autre côté pour m’arrêter» explique moi le prévenu.
Dans ces réquisitions, le ministère public à demandé au tribunal d’appliquer l’article 627 et 240 du code de procédure penal de retenir les nommer Alhassane Diallo, Mamadou Aliou Ly et Oumar Bella Diallo dans les liens de la prevention et attroupement pour la repression de six mois de prison et de faire appliquer l’article  544 aliena 1 du code de procedure penal pour delit non constitué de libérer  Purement et simplement les deux autres pour fin de la poursuite.
De son côté,  l’avocat de la défense Me Salif Béavogui à plaidé non coupable et demandé au tribunal de faire application de l’article 544 du code de procédure pénale.
Après avoir délibéré conformément à la loi,  le président du tribunal a relâché trois prévenus des fins de la poursuite et condamné deux autres à six mois d’emprisonnement assortie de sursis.
Mariama Conté