Dans un entretien de presse ce lundi, 16 mars 2020, le président de l’INIDH, Institution Nationale Indépendante Droits Humains fustige le phénomène d’arrestation des Citoyens et de leurs détentions illégales dans le camp militaire de Sorokoni à Kankan. .
Pr Dr Alia Diaby, de telles pratiques doivent cesser pour éviter de mettre en péril les droits humains : «les arrestations illégales, quelles que soit leurs formes, sont interdites et ne relèvent pas du droit. Ce message-là doit être clair, on l’a dit et redit. Un Camp militaire n’est pas un lieu de détention, ça aussi c’est connu. Sur les principes, tout le monde est d’accord que les arrestations illégales doivent cesser ».
Taxé d’être réticent sur la dénonciation des violations des droits de l’Homme en Guinée, le président de l’INIDH rappelle la mission de son institution : « puisqu’il y a des informations contradictoires qui circulent, ce n’est pas à nous de trancher. L’institution nationale des droits humains n’est pas une juridiction. Nous, nous participons à la promotion et à la protection des droits des citoyens. On ne peut pas rentrer dans la dénonciation, sinon on ne pourra pas travailler, voilà la difficulté ».
« On nous reproche de ne pas faire partie des organisations de dénonciation. Si je dois m’adresser aux acteurs, aux autorités, si je fais de la dénonciation, personne ne me recevra dans son bureau pour régler des problèmes. Nous faisons notre travail sur la base de notre mission », a rassuré Dr Alia Diaby.
Thierno Amadou Oury BALDE