C’est parti pour un soutien indéfectible de son organisation avec  onze (11) centrales syndicales

Désormais, Aboubacar Soumah, secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) se réconforte sur sa position pour n’avoir  plus froid aux yeux.

Accusé de faire de la politique, il a répondu à ses détracteurs ce mercredi 18 mars à l’occasion l’assemblé générale du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG).

« Je fais la politique parce qu’aujourd’hui les conventions qui nous protègent sont changées dans la loi L0025. Tout ce que nous réclamons, ils disent que nous faisons de la politique. C’est bien nous faisons de la politique. S’ils sont des hommes, ils n’ont qu’à radier un enseignant en grève ou bouffer son salaire. Nous leurs montreront la loi. Parce qu’aucune loi ne le dit. Et ils veulent qu’on soutienne la nouvelle Constitution avec ça. Ils ont changé toutes les lois qui protégeaient les  travailleurs. Jamais. Nous sommes contre cette Constitution…. », a-t-il déclaré.

d’ajouter : «nous sommes aujourd’hui dans une joie extrême parce que les 11 centrales syndicales décident de déclencher, ce jeudi, une grève générale sur toute l’étendue du territoire national. Toutes ces crises que nous vivons actuellement dans notre pays dépendent de ce gouvernement qui ne pense qu’à lui seul, en défaveur du peuple de Guinée. Ce n’est pas possible que ce ministre du travail, Lansana Komara, convoque une réunion d’urgence avant-hier, mardi, avec les 11 centrales syndicales, et au dernier moment, il se permet de l’ajourner sans motif valable pendant que les 11 représentants de ces mouvements syndicaux étaient dans la salle. Je pense que c’est une foutaise que nous n’allons pas digérer ».

Thierno Amadou Oury BALDE