Leaders du FNDC

Le double scrutin législatif et référendaire controversé de ce dimanche 22 mars 2020  a été émaillé de violences à Conakry et l’intérieur du pays.

Dans plusieurs localités, de vives tensions ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. Bilan, 1o morts et plusieurs blessés dans la zone spéciale de Conakry d’après le Front National pour la Défense de la Constitution.

Dans une déclaration rendue publique dans la soirée de ce dimanche, l’organisation mixte à l’origine de la résistance citoyenne contre le projet de nouvelle constitution et d’un 3ème mandat pointe un doigt accusateur sur trois unités de l’armée. « Ces crimes et exactions ont été perpétrés par des unités d’élite de l’Armée guinéenne à savoir le Bataillon Spécial de la Présidence (BSP), le Bataillon Autonome des Troupes Aéroportées (BATA) et les Forces Spéciales Guinéennes (FS) ».

Malgré cette répression sanglante et meurtrière des manifestants, les opposants d’Alpha Condé appellent à la poursuite des protestations jusqu’au mardi 24 mars prochain. Ce, pour obtenir le départ du chef de l’Etat du pouvoir.

Le FNDC qui a salué la détermination du  peuple qui, selon lui, a « bravé les balles des forces de l’ordre qui ont arrêté massivement, tiré aveuglément, molesté cruellement, tuant au moins 10 personnes et blessant par balles plusieurs dizaines »,  ne reconnait plus la légitimité et l’autorité du président de la République.

« Le FNDC appelle à intensifier les manifestations demain lundi 23 mars et mardi 24 mars 2020 avec pour objectif ultime le départ du dictateur Alpha Condé qui est devenu illégitime. Le FNDC invite les citoyens à se mobiliser massivement aux carrefours et ronds-points de leurs quartiers d’où partiront les manifestations », peut-on lire dans la déclaration dont votre site affichesgueinennes.com détient une copie.

 

Rapporté par Thierno Amadou Oury BALDE