Le ministre de la sécurité et de la protection civile en compagnie du directeur général de la police et le directeur de la police judiciaire vient d’animer une conférence de presse dans son département à Coléah. L’objectif était d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur les cas de morts liés au scrutin du 22 mars 2020 en Guinée.
Comme dans la déclaration du gouvernement publiée dans la soirée du dimanche 22 mars, le ministre de la sécurité a réitéré ses propos. Selon lui, ces services n’ont enregistré dans la journée du dimanche 22 mars que 4 morts dont un par crise cardiaque, un autre par accident de la circulation et deux selon les informations par balles à Conakry et N’zérékoré dont les services compétents travaillent pour élucider les causes.
D’après le ministre, deux autres morts sont enregistrés ce lundi.
Pour renforcer les propos du ministre, commissaire Aboubacar Fabou Camara, directeur de la police judiciaire a fait savoir que le nombre de mort annoncé par d’autres organisations comme FNDC n’incombent qu’eux.
Pour lui, la plupart de ces corps sont manipulés dans les cliniques et d’autres lieux pour salir les forces de l’ordre.
« Comme vient de dire le ministre, nous n’avons connaissance que sur quatre corps. Un par accident, un autre par crise cardiaque, une dame par balle dont le présumé auteur est aux arrêts et un autre tard la nuit à N’zérékoré dont les services compétents sont en train de travailler pour élucider les causses. Il y a deux autres cas que nous venons d’enregistrer. Le reste sont des corps manipulés dans les cliniques et autres lieux pour salir », a-t-il expliqué
Il fau noter que le Front National pour la défense de la constitution a annoncé la mort dix personnes par balles.
Daouda Yansané
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