
Le ministre de la justice, garde des sceaux a brisé son silence sur la saisine de la CPI contre la Guinée par le collectif d’avocats français engagé au nom et pour le compte du Front National pour la Défense de la Constitution.
Si maitres William BOURDON et Vincent BRENGARTH, avocats au Barreau de Paris attendent de la juridiction répressive internationale l’ouverture une procédure d’enquête sur une série de meurtres pouvant être qualifiés de politiques et sur la répression qui s’opère depuis plusieurs années sur les opposants en Guinée, le chef du département de la justice guinéenne préfère ne pas répondre pour l’instant sur ce qu’il qualifie de simple signalement.
Selon Mohamed Lamine Fofana, la réaction des autorités guinéennes ne doivent intervenir qu’après la notification d’une plainte par la CPI.
« C’est un signalement (…), nous on ne doit réagir que quand la Cour Pénale Internationale nous notifie. Or, la Cour ne notifie pas un signalement à l’Etat. Elle notifie une plainte en bonne et due forme. Nous attendons que la Cour réagisse après on réagira», a déclaré chez nos confrères de la presse locale, le ministre de la justice garde des sceaux.
Martelant : « On ne doit pas réagir selon les des articles de presse. Mais si on est saisi officiellement en ce moment on peut réagir ».
Thierno Amadou Oury BALDE