
« La décision du Chef de l’Etat a toute sa raison d’être parce que même les pays qui avaient le tôt de propagation les plus élevés ont procédé à des allègements. On ne peut confiner les populations, restreindre les libertés infidèles même si c’est pour des raisons d’utilité publique sans s’attendre à des révoltes. On a déjà enregistré les premiers cas de révolte qui se sont suivis malheureusement de mort d’hommes que je regrette… »
C’est en ces termes que le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile (CNOSC) a apprécié à sa juste valeur la propagation de l’état d’urgence sanitaire par le président de la République Alpha Condé qui désormais décale le couvre-feu d’une heure à Conakry et sa levée à l’intérieur du pays.
Dr Dansa Kourouma pense qu’en plus du décalage du couvre-feu, il important que les check-point installés, jouent leur rôle : « en plus des barrages pour empêcher les gens de passer, il faut que la journée, qu’il y ait des points de contrôle sanitaire dans les quartiers les plus atteints en plein jour. Par exemple, si on prend un quartier comme Camayenne, qui est comme une cité, il faut qu’il y ait un mini-confinement allégé et qu’on organise des prises de température pour suivre les familles ».
« Je recommande également qu’il y ait des prises de températures communautaires, c’est-à-dire des prises de températures dans les quatre ou cinq quartiers de Conakry les plus touchés. Cela, pour qu’on puisse réduire les risques de propagation de la maladie.Je recommande également un allègement au niveau des transports de marchandises. Il y a des produits qui sont périssables. Conakry ne fait pas d’agriculture, Conakry vit des produits agricoles venant de l’intérieur et de l’extérieur du pays », a-t- indiqué dans la presse, Dr Dansa Kourouma .
La dernière chose que dit-il, « il faut que l’ANSS (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) accepte les tests de dépistage rapide. Il y a des tests de dépistage rapide aujourd’hui dans les autres pays où avec une goutte de sang, en cinq minutes, on peut connaître son statut avec Covid-19».
« Il faut que ces tests-là soient importés de manière sécurisée et que les entreprises, y compris celles des médias, puissent s’approvisionner et organiser des tests à l’intérieur de leurs boites en coordination avec l’ANSS.
Que les policiers aussi, au-lieu d’être là pour appliquer la verbalisation pour le port des masques, je veux que les policiers aussi soient dotés de masques et que ces masques aussi soient au niveau des check-points et que quand quelqu’un n’a pas de masque, qu’on puisse lui en donner, au-lieu de le verbaliser…», a-t-il recommandé dans la presse.
Thierno Amadou Oury BALDE