
Les révélations de Me Pépé Antoine Lama au sujet de la falsification” de la Constitution controversée du 22 mars dernier fait des grincements de dents. Dans le paysage politique, une substitution frauduleuse du texte validé par la Cour constitutionnelle et un acte de forfaiture. C’est le cas des opposants d’Alpha Condé.
« Après avoir trahi son serment de respecter et de faire respecter la Constitution de 2010 sur la base de laquelle il a été élu par deux fois, après avoir défié le peuple de Guinée et organisé son référendum contesté et ensanglanté, en exposant délibérément son peuple à la pandémie du Covid-19, Alpha Condé promulgue une Constitution différente de celle qu’il prétend avoir fait adopter par le peuple lors de la mascarade du 22 mars. Cette substitution frauduleuse du texte validé par sa Cour constitutionnelle par un autre texte mieux adapté à ses besoins du moment est une illustration éloquente de son mépris pour l’Etat de droit et la démocratie, définitivement ensevelis sous les décombres de son obsession maladive du pouvoir », a réagi Elhadj Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG.
Pour sa part, le leader de l’UFR Sidya Touré évoque dans un twiste un péril en la demeure : « j’ai mis du temps à accepter l’idée qu’une telle forfaiture ait été commise .Imposer une constitution le 22 mars et promulguer une autre en avril, est la démonstration de l’ETAT NÉANT dont je parle souvent. Alors Guinéens réveillez vous y’a péril en la demeure !! ».
Pour l’instant, tous les regards sont rivés sur le ministère de la justice garde des sceaux qui à travers son patron dit faire des vérifications sur cette affaire d’incompatibilité entre le projet de constitution soumis au référendum et le document publié au Journal Officiel.
Thierno Amadou Oury BALDE