Récemment, l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH) à travers son président Dr Alia Diaby, a demandé au FNDC de reconnaître la nouvelle constitution et les institutions de la République pour avoir son soutien. Un soutien relatif à l’implication de l’INDH  dans la libération des partisans du FNDC détenus depuis plusieurs en prison.

Dr Alia Diaby, président de l’INIDH

 « Nous demandons aux autorités d’examiner et d’élargir le plus grand nombre possible de personnes arrêtées pour des faits de manifestations politiques. Il nous est difficile de plaider pour des personnes criminelles, ou des gens qui sont déjà condamnés pour crime ou qui sont accusés pour crime. Pour ceux qui sont condamnés, il faut que les procédures judiciaires continuent. Pour ceux qui sont en train d’être jugés, nous demandons d’accélérer les procédures pour suivre les voies d’un procès équitable. Pour le cas des détenus du FDNC, nous aurions été plus à l’aise si cette organisation n’avait pas déclaré qu’elle ne reconnait ni la constitution, ni les institutions. Si cette déclaration était retirée, nous serions bien placés pour défendre leur cause. Il y a ce préalable qui est un minimum qui n’est pas mince », a  lancé  Alia Diaby à l’occasion de la remise d’une lettre-réponse que l’INIDH, a adressée au CNOSCG le vendredi 29 mai dernier.

Aliou Bah, président du MoDeL

Dans les médias, les activistes du Front National pour la Défense de la Constitution ne décolèrent pas. Les opposants contre l’éventualité d’un troisième  mandat en faveur d’Alpha Condé décident de mettre le couteau dans la plaie. Il en est ainsi du président du MoDeL Aliou Bah qui, dans un entretien par voie de presse manifeste son désaccord en ces termes : « Connaissant Alya Diaby, je n’ai aucun doute sur sa connaissance des lois et principes démocratiques. Mais à l’instar de beaucoup d’intellectuels de notre pays, ses propos ne peuvent s’expliquer que par un manque de caractère… Cela se traduit par la peur de dire la vérité pour protéger ses petits intérêts, l’envie de faire plaisir aux chefs. Ses propos sont illustratifs d’un régime aux abois qui tentent désespérément de faire du chantage au FNDC; c’est comme les organisations terroristes qui prennent des otages en espérant les échanger contre une cause perdue. Sinon tout le monde sait que nos compagnons ont été kidnappés et emprisonnés dans des conditions qui violent toutes les règles du droit…».

Thierno Amadou Oury BALDE