Alia Diaby, président de l’INIDH

Alors que sa sortie médiatique a provoqué une vague d’indignations dans les rangs du Front National pour la Défense de la Constitution, Dr Alia Diaby , président de l’INIDH, Institution Nationale Indépendante des Droits Humains, apporte des précisions pour lever les équivoques.

A l’en croire, il n’a jamais été question de poser une condition pour que son institution s’implique dans la libération des partisans du FNDC qui sont détenus dans des maisons carcérales où des informations révèlent des cas de contaminations de la covid-19.

Lisez plutôt son entretien de presse consulté par notre rédaction !

« J’ai exprimé un souhait au détour d’une visite que j’ai rendu au président du CNOSCG. J’étais allé pour la lettre réponse à  un message qu’il m’avait envoyé qui demandait mon implication au compte de l’institution que je représente afin d’obtenir la libération des citoyens qui sont arrêtés pour des faits de manifestations. J’étais tellement attentif à l’idée que je me suis déplacé personnellement pour donner ma réponse

J’ai dit que notre institution est disponible à toute initiative dans ce sens. Mais pour nous aider, il serait souhaitable que les membres du FNDC reconsidèrent certaines positions. Il n’a pas été question de poser des conditions. C’est un souhait que j’ai émis. Il se trouve que je ne veux pas  être une partie du problème que je cherche moi-même à résoudre. Par le passé nous avons fait le monitoring des prisons. Nous avons été les premiers constater la surpopulation carcérale, les maladies de toute nature. Le rapport existe. Donc si on demande aujourd’hui de mutualiser les efforts pour obtenir la libération des détenus pour des raisons humanitaire et sanitaire, on ne sera pas contre ».

Thierno Amadou Oury BALDE

thiernoamadououry@gmail.com