Le signalement du FNDC à la Cour Pénal Internationale a-t-elle provoqué la panique dans les rouages du pouvoir ?
En tout cas, des avocats français Jean-Paul Benoît et Jean-Pierre Mignard, qui représentent l’État ivoirien depuis 2011, seraient constitués pour défendre les intérêts de l’État guinéen et surveiller l’éventuelle ouverture d’une procédure devant la Cour pénale internationale (CPI).
Côté adversaires du régime Condé, l’heure est la réjouissance de la prise au sérieux du signalement adressé par leurs avocats Me William BOURDON et Vincent BRENGARTH au bureau de la procureure de la CPI.
« L’engagement des deux avocats français par M. Alpha Condé, suite au signalement du FNDC auprès de la Cour Pénale Internationale, sur les crimes commis en Guinée, dénote de la panique à Sèkhoutoureyah et au sein du gouvernement. Nous pensons que c’est une réponse aux plaisantins qui s’entêtaient à dire que la démarche n’est rien, nous sommes un pays souverain et autre », a lancé Ibrahima Diallo, chargé des opérations du FNDC.
Ajoutant dans la presse : « Alpha lui-même et son gouvernement savent de quoi le FNDC est capable. Ils ont pris le dossier au sérieux alors que c’est trop tard. Ça va permettre d’accélérer l’ouverture de la procédure à la CPI pour pouvoir rendre justice aux victimes».
Thierno Aissata BALDE