Après le  déclenchement d’une « procédure d’alerte précoce pour l’adoption de mesures urgentes aux fins de la prévention de crimes potentiels » en Guinée, les avocats internationaux du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) vont à nouveau saisir le Bureau de la procureure de la Cour Pénale Internationale, Fatou Ben Souda.

Maîtres William BOURDON et Vincent BRENGARTH fustigent les  actes répréhensibles commis sur les opposants et l’empêchement de certains leaders du FNDC à manifester moyennant des dispositifs policiers et militaires dissuasifs, en marge  de la manifestation du 20 juillet 2020.

Selon les informations portées à leur connaissance, « au moins 20 personnes ont été blessées dont 5 par balles. Deux personnes ont été tuées par balles à Conakry ».

Ils dénoncent dans un communiqué publié ce jeudi 23 juillet 2020,   ce qui s’analyse comme un climat d’intimidations et de harcèlement judiciaire à l’encontre des opposants mais également de leurs avocats guinéens.

« La spirale répressive s’est également poursuivie le 21 juillet 2020, suite à des manifestations apolitiques réclamant la fourniture d’électricité à Kankan », indiquent-ils.

En outre,  ils  pointent du doigt «  l’instrumentalisation des forces de maintien de l’ordre par le régime d’Alpha CONDE pour tenter d’endiguer la contestation populaire qui secoue le pays ».

Ils demandent au gouvernement guinéen de condamner enfin ces violences comme il se refuse à le faire contre toute logique depuis plusieurs mois.

Ci-dessous, copie du communiqué des avocats du FNDC signé depuis Paris :

Communiqué des avocats Maîtres William BOURDON et Vincent BRENGARTH 

Thierno Amadou Oury BALDE