Après le verdict du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) annulant les sanctions de la commission d’éthique de la FEGUIFOOT à l’encontre Amadou Diaby, des réactions se poursuivent.
Si l’ancien deuxième vice-président de l’instance dirigeante du football guinéen semble obtenir gain de cause, la commission d’éthique de la FEGUIFOOT à l’origine de ses ennuis pour une affaire de corruption au sortir de la Guinée à la CAN 2019 en Egypte, pense qu’il n’est pas totalement blanchi.
« Il faut faire attention à la lecture de cette décision. Car c’est une annulation partielle par rapport à la forme, le fond est maintenu, c’est pour cela que Amadou Diaby a été renvoyé à notre disposition. Il n’est pas relaxé et il est toujours sous sanction jusqu’à ce que la vérité transparaisse dans ce dossier. Il s’agit donc d’une annulation partielle parce que le TAS a estimé que ce travail devrait être fait par la commission d’éthique mais à deux niveaux. Il aurait fallu que la commission d’éthique qui est composée de huit membres se scinde pour ce travail-là. C’est-à-dire un groupe pour l’instruction et un autre pour le jugement. Donc ce qui s’est passé dans notre cas c’est une première. Mais il faut reconnaitre aussi que c’est une expérience première pour nous en droit du sport. Au niveau de la commission d’éthique, nous devons nous retrouver en début de la semaine (lundi ou mardi), pour plancher sur cette décision. Ensuite, nous allons convenir de la prochaine étape. Nous allons décider des préalables et on va les porter à la connaissance du public », a déclaré Jean Baptiste Kantara, rapporteur de la commission d’éthique de la Feguifoot.
A rappeler qu’Amadou Diaby a été reconnu coupable de rackets au sortir de la CAN 2019 en Egypte et condamné à 7 ans de suspension, d’interdiction de pratique du football sous toutes ses formes en Guinée et d’une amande de 25 000 euros par la commission d’éthique de la FEGUIFOOT.
TAOB