Damantang Camara, ministre guinéen de la sécurité

Instruit en conseil des ministres le jeudi, 19 novembre, de conférer avec les hommes de médias sur les accusations de violation des droits de l’homme des ONG dont Amnesty International et Humann Right Watch, le ministre de la sécurité et de la protection civile a fait sa mise au point.

Damantang Albert Camara a dénoncé les rapports “biaisés” de certaines ONG internationales de défense des droits humains qui soutiennent parfois qu’il n’ya pas d’enquêtes  sur les violences en Guinée.

« On a l’impression que quand il s’agit de l’Afrique et notamment de la Guinée, tous les gentils sont du côté de l’opposition, tous les méchants du côté du gouvernement (…) Lorsqu’il s’agit de relayer des informations qui, parfois relèvent d’un montage grossier, ces ONG se font le plaisir de les divulguer. On a été sous le coup de l’émotion quand on a vu sur les réseaux sociaux les images d’un enfant de trois ans qui a reçu une balle dans la tête. Quel est le gouvernement criminel et irresponsable qui peut envoyer des gens tuer un bébé de trois ans ?

Je me demande comment des personnes sensées peuvent-elles croire à une telle information. Parfois ça été relayé par des personnalités qui ont pris pour argent comptant ces types de déclarations. Nous avons fait des recherches dans toutes les morgues, nous n’avons pas pu trouver d’enfant. Le plus jeune avait 14 ans. Peut-être que cet enfant a été enterré plutôt, mais on salue la mémoire de cet enfant, quel que soit les circonstances dans lesquelles, il est décédé. Mais systématiquement, faire porter cette responsabilité et dire que c’est une action concertée du gouvernement, c’est de la mauvaise foi et ce n’est pas responsable », a-t-il indiqué lors de sa conférence de presse.

Plus loin, le ministre Damantang Albert Camara a relevé des cas  d’autopsie des victimes de violences pour contrarier les rapports des ONG internationales de défense des droits humains :    « C’est encore plus grave quand ces ONG disent qu’il n’y jamais eu d’enquête. Il suffit de consulter ce qui se passe, même le procureur de la République a annoncé récemment que 20 autopsie en cours, il a même donné un numéro vert. C’était la même chose avant. J’ai ici des rapports d’autopsie des violences de février dernier. Un rapport balistique de la DPJ sur des armes et des balles qui ont été retrouvées dans des corps. C’est un travail profond fouillé qui a abouti à des conclusions qui ne sont données qu’au tribunal. Les gens veulent que le travail d’enquête de la justice soit le même que celui des médias et de l’opinion publique ? Ça ne peut pas être le cas.

Je vous donne un exemple très simple. Ici on nous dit : photo numéro 2 vue rapprochée montrant une balle cartouche KK 47, non tirée par une arme à feu portant des traces de frottement au niveau de la partie centrale, donc retirée de force de son étui. Voilà l’exemple d’une balle qui a été trouvée sur un corps et qui, manifestement n’a pas été tirée. Elle a été introduite à l’aide d’une pince. Voici les difficultés auxquelles nous sommes confrontées, sur lesquelles on est obligé de se taire, mais qui sont exploitées en disant qu’il n’y a pas d’enquête ».

« Voici une autre balle : vu de détail montrant un projectile métallique en acier portant trace de brûlure de poudre, des impacts de choc déformant l’aspect du bout et dont la pointe est enfoncée. Probablement une balle d’arme à feu de type inconnu de la collection des forces de l’ordre », a-t-il précisé condamnant le fait que des ONG internationales de défense des droits humains font croire que le gouvernement des victimes pour faire  la lumières sur les tristes événements.

 TAOB