Plusieurs organisations internationales de défense des droits humains ont accablé la Guinée d’avoir attenté aux droits de l’homme, depuis les dernières législatives et référendaires du 22 mars en passant par les violences post-électorales nées de la présidentielle du 18 octobre dernier.
A la faveur d’un conseil des ministres le jeudi 19 novembre, le gouvernement guinéen a déploré et rejeté en bloc, les accusations de violation des droits de l’homme des ONG dont Amnesty International et Humann Right Watch. Son porte-parole a laissé entendre dans son compte-rendu que les rapports présentés par les ONG sont le résultat d’investigations partiales menées exclusivement à charge contre l’État.
« Le Conseil a déploré les accusations de violation de droits de l’Homme proférées par l’ONG Amnesty International à l’encontre de l’État guinéen. Il a déploré le fait que de telles affirmations ne sont que la résultante d’investigations partiales menées exclusivement à charge et résultant d’une vision figée et une approche unidimensionnelle de la protection des droits de l’Homme et des peuples. Le Conseil a souligné que certaines ONG dont Amnesty International et Human Rights Watch aux pratiques tendancieuses en dénonçant systématiquement les seuls Gouvernements, conforte des opposants dans la conviction qu’ils sont affranchis de toute responsabilité dans la promotion des droits de l’Homme. Le Conseil a soutenu que la situation actuelle de notre pays illustre opportunément ce déséquilibre : d’un côté, une organisation de la société civile associée à des acteurs politiques qui déclare et assume publiquement s’affranchir des lois et institutions de la République et qui se livre à des actes de violence assumés, de l’autre un Gouvernement qui a la responsabilité de préserver l’ordre public et qui s’astreint à le faire dans le respect des lois mais qui est seul paradoxalement interpelé par ces ONG», a rapporté Aboubacar Sylla, ministre d’État des transporte, ministre porte-parole du gouvernement.
Les ministres en charge de la citoyenneté, de la justice et de la sécurité sont appelés d’après par l’exécutif à organiser dans les meilleurs délais, une rencontre avec la presse publique et privée. Ce pour dit-on, édifier l’opinion nationale et internationale sur l’existence ou non de fondement des accusations de certaines ONG.
TAOB