Dr Dansa-Kourouma, CONOSCG

« Les allégations, sans fondement, ni preuves avérées de détournements de deniers publics par des fonctionnaires et agents de l’État, sont de nature à ternir l’image, la réputation, la crédibilité et la légitimité de l’institution présidentielle et du Gouvernement. Le Gouvernement dément formellement un scandale financier impliquant un ministre en fonction et se réserve le droit de saisir, au tour de cette affaire ‘‘montée de toutes pièces’’, la Haute autorité de la communication, pour interpeller les professionnels des Médias, à propos de la diffusion de fausses informations ».

 Malgré ce démenti apporté par Dr. IBRAHIMA KASSORY FOFANA, Premier Ministre au sujet du détournement présumé de 200 milliards GNF au  Ministère  de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi dirigé par Madame Djénab Nabaya Dramé, l’affaire défraie toujours la chronique.

Réagissant dans les médias,  Dr Dansa Kourouma, président du CONOSCG, demande des enquêtes pour le triomphe de la vérité.

« Je m’attendais à un discours du gouvernement qui instruirait les services compétents, à approfondir les enquêtes», a déclaré Dr Dansa Kourouma chez nos confrères de mosaiqueguinee.com .

La question de la lutte contre la corruption dit-il, doit être menée avec une parfaite collaboration entre le gouvernement et les services compétents en la matière.

« Le gouvernement n’a pas le monopole de la lutte contre la corruption. Pour preuve, ceux qui sont les plus concernés par la corruption, sont les membres du gouvernement… En pareil cas, nous attendons l’intervention de l’agence nationale de lutte contre la corruption par rapport à ce dossier. Il est important que l’agence nationale de lutte contre la corruption (ANLC) se prononce là-dessus ainsi que le vérificateur général et l’inspection d’Etat qui sont des services compétents en la matière », a-t-il lancé  en soutenant que  la HAC n’a pas à sévir contre la presse.