Le gouvernement guinéen a soumis le mercredi dernier, la loi de finances initiale pour l’exercice 2021 aux députés réunis à l’Assemblée nationale. Selon le ministre de l’économie et des finances, le projet de budget 2021 équilibré en recettes et en dépenses se chiffre à 23. 396 milliards 800 millions GNF.

« Dans le but de garantir une exécution réussie de ces ambitieux objectifs du gouvernement, l’instauration d’un climat sociopolitique apaisé fondé sur le dialogue constructif sera déterminant », a déclaré Mamadi Camara.

Prenant la parole à son tour, le ministre du budget est revenu en détails sur ce projet de budget.

«Conformément aux objectifs de la politique budgétaire et considérant les projections de l’exécution budgétaire à fin 2020, les grandes masses et soldes caractéristiques du projet de budget de l’État pour 2021 se présentent ainsi qu’il suit :

  1. Recettes totales : 23 400,3 milliards GNF soit 14% du PIB ;
  2. Dépenses totales : 27 627,7 milliards, soit 16,5% du PIB dont 8 222 milliards en dépenses d’investissement, soit 5% du PIB ;
  3. Solde de base : 867 milliards, soit 0,5% du PIB.

Le déficit budgétaire qui en résulte s’établit à 4 228 milliards GNF et sera couvert par des ressources de financement à hauteur de 7 476 milliards et des charges de financement à hauteur de 3 248 milliards de francs guinéens.

La répartition des recettes hors dons projetées en 2021 par régie se présente ainsi qu’il suit :

Direction Générale des Douanes pour 10 844 milliards, soit un accroissement de 18% par rapport à 2020 ;

Direction Nationale des Impôts pour 9 719 milliards, soit un accroissement de 22% ;

Direction Nationale du Trésor et de la comptabilité publique pour 1 517 milliards, soit un accroissement de 28%», a apporté Ismaël Dioubaté.

La fonction enseignement dira-t-il, passe de 11% en 2020 à 12% en 2021. « Cette allocation justifie Ismaël Dioubaté, vise à améliorer le système éducatif a travers la construction, l’extension, la rénovation et l’équipement d’infrastructures scolaires, universitaires et de l’enseignement technique et

Professionnel », a détaillé Ismaël Dioubaté.

Dans le rapport présenté, l’on peut lire que le gouvernement mettra aussi un accent particulier sur la sous fonction des routes. Et  qu’ainsi, d’importantes allocations budgétaires ont été accordées, soit 8,3% du total des dépenses et un accroissement de 66% par rapport à 2020 pour appuyer le programme d’infrastructures routières.

Pour la fonction défense, elle reçoit 9% du montant des allocations du budget 2021 contre 7% en 2020. Cette allocation selon le ministre est destinée entre autres, aux travaux de construction et d’équipement au compte du ministère de la défense nationale et à la sécurisation de nos frontières et autres.

Daouda Yansané