En Afrique du Sud, Eskom, la compagnie électrique nationale, pourrait être poursuivie pour avoir communiqué des informations mensongères aux agents gouvernementaux en charge de la pollution de l’air. Elle a en effet excédé les niveaux d’émission autorisés pour sa centrale à charbon de Kendal.

Les équipements devant permettre la réduction des émissions de l’infrastructure d’une capacité de 4116 MW ont été endommagés lors des grèves de 2018 et n’ont pas été restaurés, malgré les appels du ministère de l’Environnement qui a déjà ordonné la fermeture partielle de la centrale pour réhabilitation.

« Si la justice suit la loi et sanctionne la compagnie pour cette violation, cela marquerait un tournant décisif [pour l’environnement, Ndlr]. Eskom a violé et ignoré les contrôles requis pour ses émissions en toute impunité. Alors, toute décision pour lui demander des comptes sera un grand pas en avant », a affirmé Lauri Myllyvirta, analyste en chef au Centre de recherche sur l’énergie et la pureté de l’air…

La compagnie électrique a argué par le passé qu’une fermeture de la centrale de Kendal va accroître la crise énergétique dans le pays.

La justice se prononcera le 28 janvier 2021.

A suivre !

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