Le moins que l’on puisse dire, c’est que la liste des prisonniers politiques du régime Alpha Condé est longue, très longue, affirment certains.
Mais ce qui intrigue l’opinion nationale  y compris la communauté internationale, notamment les Etats-Unis et l’union européenne, c’est bien les conditions de détention avec à la clef des morts en série.

Thierno Ibrahima Sow, Mamadou Lamarana Diallo et Roger Bamba sont décédés faute de soins, selon les avocats.

Etienne Soropogui, hospitalisé à Ignace Deen a passé plusieurs jours à l’hôpital. Quand il a commencé à se rétablir, c’est le moment choisi par le régime Alpha Condé pour le ramener en prison.

Ce n’est pas tout car le guinéo canadien Mamadi Condé,  connu sous le nom de Madic 100 frontières est aussi gravement malade, selon son entourage. Il a été hospitalisé à Ignace Deen.

Il est poursuivi pour des faits de « menaces, injures, atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, xénophobie, incitation à la révolte ».

Seulement voilà, même si le régime Alpha Condé dénonce les organisations de défense des droits de l’homme et accuse Cellou Dalein Diallo de victimisation, la réalité sur le terrain prouve à suffisance que les militants du principal parti d’opposition sont  dans le viseur du Président Alpha Condé. Pas plus, pas moins.

Il est alors à se demander, comment de temps, les opposants au troisième mandat du Président Alpha Condé passeront encore en prison, sans jugement.

Daouda Yansané