Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies tiendra, le 12 février, une session extraordinaire consacrée aux « implications pour les droits humains de la crise au Myanmar », alors que le bureau de l’ONU dans le pays a qualifié d’« inacceptable » le recours « à une force disproportionnée » contre les manifestants birmans.
Après le Conseil de sécurité la semaine dernière à New York, c’est au tour du Conseil des droits de l’homme (CDH) à Genève de se pencher vendredi sur la crise en cours au Myanmar où les militaires ont pris le pouvoir le 1er février.
Cette réunion d’urgence du CDH portant sur la situation dans ce pays d’Asie du Sud-Est sera organisée suite à la demande formulée par l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni, ce dernier présidant par ailleurs le Conseil de sécurité au mois de février.