Amadou Djouldé Diallo

Suite à son interrogation dans les locaux de la police judiciaire où il était détenu depuis  le samedi dernier, le journaliste Amadou Djouldé Diallo a été déféré au Tribunal de Première Instance de Dixinn qui a finalement instruit le dossier.

Sur réquisitions de Monsieur Sidy Souleymane N’Diaye qui a ouvert une information judiciaire, le doyen des juges d’instruction l’a placé en détention provisoire lundi, 1er mars 2021.

Les avocats du mis en cause  dénoncent dans cette ce qu’ils qualifient appelle une énième violation de la loi.

« Selon l’article 235 du Code de procédure pénale qui a été invoqué par le doyen des juges, cet article a été littéralement violé. En effet, selon cette disposition, la détention provisoire ne peut être ordonnée ou prolongée que si la personne encourt une peine criminelle ou si elle encourt une peine correctionnelle d’une durée égale ou supérieure à 3 ans d’emprisonnement. Or, dans le cas du délit d’offense au Président de la République, il n’existe aucune peine d’emprisonnement. Le délit est sanctionné par une peine d’amende. Il ne devrait donc y avoir de détention provisoire »,  a indiqué Me Mohamed Traoré

La défense n’entend baisser les bras pour obtenir la libération de son client Amadou Djouldé Diallo. Elle annonce saisir à cet effet la chambre de contrôle de l’instruction.

« Nous prenons acte et nous relevons appel immédiatement »,  a déclaré Me Salifou Béavogui, membre du collectif.

TAOB

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