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Deux bérets rouges du Bataillon de la Sécurité Présidentielle (BSP), une unité d’élite de l’Armée Guinéenne, sont inculpés dans une affaire d’enlèvement,  de séquestration et du meurtre de l’opérateur économique Elhadj Abdourahmane Diallo.

D’après Maître Gabriel Faya Kamano,  il s’agit au total de 20 accusés de diverses nationalités qui sont dans le viseur de la justice guinéenne, pour faire triompher la vérité dans ce dossier avec la diligence du tribunal de Dixinn où l’affaire est pendante.

« Il y a plusieurs enseignements à tirer de l’ouverture de ce dossier. Le tout nous a fait comprendre qu’il s’agit d’une association de malfaiteurs. Parce que sur 20 accusés, nous nous retrouvons avec 4 nationalités (des Guinéens en majorité suivis de Nigérians, de Léonais et un Malien, ndlr). Les accusés sont de professions confondues parmi lesquels il y a deux bérets rouges pas les moindres qui relèvent du bataillon de la sécurité présidentielle. C’est quand même très inquiétant. Parce qu’on ne peut imaginer que des militaires à ce niveau de corps d’élite se mêlent à des bandits pour enlever une personne, la séquestrer jusqu’à ce mort s’en suive », a déclaré Me Faya Gabriel Kamano, un des avocats de la partie civile.

A préciser que le procès des militaires et leurs complices débutera à Conakry le  12 avril prochain.

A suivre !