Par la voix de son Directeur Général, l’Agence Nation de la Sécurité Sanitaire (ANSS) a annoncé la phase ultime de la lutte contre le coronavirus qui a fait son apparition en Guinée en mars 2020.
En conférant avec les hommes de médias mercredi 5 mai 2021, Dr Sakoba Keïta indique que son pays projette de vaincre la COVID-19 d’ici fin mars 2022.
A l’en croire, la vaccination sera désormais obligatoire dans la zone spéciale de Conakry pour s’étendre à l’intérieur du pays avec l’arrivée prochaine de 2 millions de doses du vaccin américain.
Pour ceux qui voudront voyager tant à l’intérieur qu’à l’étranger, des mesures appropriées sont également envisagées d’après l’épidémiologiste.
« Nous sommes sur le chemin de rendre la vaccination contre la COVID-19 obligatoire en Guinée. Quand il y aura les deux millions de dose, personne ne rentrera dans un département s’il n’a pas sa carte de vaccination, personne ne rentrera à l’ANSS s’il n’a pas sa carte de vaccination, personne ne quittera Conakry pour l’intérieur du pays si tu n’as pas sa carte de vaccination. Dès après la réception de ces deux millions des vaccins, nous allons mettre des points de vaccination dans toutes les gares voitures.
Pour ceux qui vont partir à l’extérieur, l’Arabie Saoudite a déjà envoyé sa lettre, personne ne bougera ici s’il n’est pas vacciné. En plus, beaucoup de pays ont commencé avec le passeport vaccinal. On nous a même envoyé le modèle qu’on est en train de fabriquer pour nous, on va mettre un code IS. Dès qu’on scanne, on aura toute l’identité de la personne, c’est déjà prêt mais on attend qu’on ait suffisamment des vaccins, les tests qui sont à l’aéroport vont être remplacés par la vaccination », a annoncé Dr Sakoba Keita.
Pour renforcer la lutte contre cette pandémie, l’ANSS annonce que le gouvernement et ses partenaires ont mis en place de nouveaux sites de vaccination, où ils appellent les citoyens à aller se faire vacciner gratuitement. Ces sites sont : le palais du peuple, le centre islamique de Donka, les Bluezones de Kaloum, Dixinn, Sonfonia, Kagbélen, Yattaya et Tombolia, et le stade Kabinet Kouyaté de Matoto.
« Les vaccins sont disponibles et ils sont gratuits, depuis qu’on a vacciné tout le monde à l’ANSS il n’a y a pas eu de cas ici, au ministère de la santé et tous les départements depuis qu’on a fini les vaccinations il n’y a pas de cas. Aujourd’hui la seule stratégie qui peut arrêter la propagation de la COVID-19 et qui va nous aider à enlever ces bavettes et de laisser les gens vivre une vie normale c’est la vaccination. Si nous voulons que tout soit libre comme avant alors vaccinons-nous ».
Selon les épidémiologistes, Conakry la capitale concentre plus de 80% des malades du pays. Pour réduire drastiquement le nombre de malades, il faut vacciner plus de 80% des gens à Conakry.
« Les un million des vaccins qui restent plus les deux autres millions qui arrivent, on va tout mettre à Conakry pour inonder la capitale. Comme ça, on va éviter la propagation à l’intérieur du pays pace que c’est à partir de Conakry qu’on a contaminé l’intérieur du pays. Si on maitrise Conakry d’ici 6 mois, le reste des mois sera du ratissage parce qu’on aura fini de dominer la tête du serpent. Donc, l’espoir est permis », a précisé Dr Keita