La pandémie de Covid-19 a plongé l’an dernier le continent africain dans une récession sans précédent. Les pays africains ont besoin de financer leur relance, mais contrairement aux grandes puissances, ils n’ont pas les mêmes capacités. Le sommet de Paris consacré à la relance de ces fragiles économies, à la question de leur dette et à la crise sanitaire s’est achevé mardi, 18 mai dans la soirée.
La conférence de presse a débuté après plus de cinq heures de plénière. C’est Emmanuel Macron qui a pris le premier la parole. Le président français est revenu sur les objectifs de ce sommet : apporter des réponses de court terme et lancer des dynamiques pour lancer le « New Deal » pour l’Afrique. L’ambition était de récolter 100 milliards de dollars, il promet d’y parvenir. « Nous avons réussi à avancer », a insisté Emmanuel
“Nous sommes prêts à réallouer les droits de tirage spéciaux dont la France sera dépositaire, de telle sorte à constituer un tour de table qui s’élève au moins à 100 milliards pour l’Afrique. C’est-à-dire que nous devons plus que tripler l’enveloppe naturelle de l’Afrique à l’occasion de cette émission de DTS. Donc notre travail dans les prochaines semaines va être de convaincre les autres de faire le même taux d’efforts que la France à commencer par les États-Unis d’Amérique […] Je suis confiant […] Cela suppose une réallocation massive de la part de tous les pays les plus riches. La France sera à ce rendez-vous”.
Avec RFI