Nul ne peut nier l’accalmie et la quiétude qui règnent en Guinée depuis l’avènement de la 4ème République. Jamais, durant les deux dernières décennies, il n’a fait autant bon vivre en Guinée malgré les pandémies du Covid-19 et Ebola.
Malheureusement, à la surprise de tous, des rapports erronés et fallacieux accusant l’État de violations graves des droits de l’homme ont entrainé une prolifération de condamnations et de représailles qui ternissent l’image de la Guinée et sapent les efforts non seulement du Président de la République mais aussi et surtout du peuple de Guinée tout entier. Ces rapports projettent une très mauvaise image du pays, découragent investisseurs et bailleurs, et contribuent à accentuer la pauvreté, le chômage et la méfiance qui menace la cohésion sociale, un acquis cher à notre pays.
Sur ce, il est impératif d’exposer et de dénoncer la partialité des ONGs et autres institutions qui sont manipulées, gérées ou représentées par des opposants farouches au régime qui ont pour simple mission de produire de tels rapports espérant décrédibiliser le régime, allant jusqu’à omettre sciemment certains faits de violences et actes de cruauté posés par les appels, agissements et agitations de l’ opposition/ FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) notamment :
✓ Des attaques ciblées contre certaines familles (en mettant des croix visibles devant les concessions pour les reconnaitre et les attaquer nuitamment) lors des élections référendaire, législative et présidentielle de 2020.
✓ Des attaques et meurtres d’agents de sécurité (gendarmes et civils égorgés lors de l’attaque du train RUSAL a Sonfonia).
✓ Des assassinats de représentants de la mouvance dans des localités de l’intérieur du pays (cas de l’Imam et représentant du RPG à Ditinn-Dalaba, torturé et assassiné dans une mosquée, avant d’être trimbalé en moto, exposé au soleil toute la journée….)
✓ Des attaques et incendies de concessions privées (Ratoma, Telimelé, Labé, etc.) postes de police (Dalaba, Pita, Etc.), tribunaux (Labé), et gendarmeries (Dalaba, Etc.) saccagées et incendiées causant d’énormes dégâts matériels.
✓ Des attaques ciblées contre le chef du gouvernement (à Labé) et plusieurs ministres (a Mamou et Pita), parfois suivi de mort d’homme, faits inacceptables dans les plus grandes démocraties, mais ne figurant nulle part dans le fameux rapport d’Amnesty international qui a aussi omis l’existence de milices armées, droguées et entretenus par l’opposition/FNDC qui ont pour objectif de terroriser les paisibles populations toutes les fois qu’elle (opposition/FNDC) a appelé aux manifestations de rue, sous le silence coupable d’ONGs choisissant d’ignorer ces violations graves dans le but de satisfaire au seul camp au point de n’en mentionner aucune.
Nous condamnons le silence prolongé du gouvernement Guinéen suite à ces exactions, en outre, pour ne pas avoir assez communiqué sur ces horreurs dont certains citoyens et leurs familles ont faits l’objet, bien que justifier par le souci de préserver la paix, la cohésion sociale à fin d’éviter une spirale de représailles des violences.
Sans compter que l’opinion fut tellement manipulée que toutes ces violations graves furent l’objet de négation systématique, se faisant qualifier de montages habiles de la part de la mouvance.
Les questions qui restent pertinentes sont les suivantes :
Les citoyens Guinéens sont-ils tous égaux ? Quelles que soient leurs opinions politiques ? Sont-ils vraiment libres de revendiquer comme tous les peuples du monde, le droit à l’auto-détermination, et à décider librement de son destin.
Il n’y a aucun doute que les réponses à ces questions sont positives, surtout pour des institutions et ONGs qui vivent des contributions des citoyens du monde, auxquels elles doivent rendre compte.
Le mépris de ces ONGs et certaines institutions internationales pour notre pays est arrivé à son paroxysme, avec cette démarche d’une trentaine de députés européens visant à obtenir des sanctions contre des personnalités de notre pays sur la base d’aucun critère. Ces représentants du peuple (et donc des contribuables européens) se sont laissés manipuler par des activistes cherchant à régler des comptes personnels au point de faire figurer dans leur liste des personnes qui n’ont jamais rien eu à avoir avec le maintien de l’ordre, la répression, les enquêtes ou les procédures judiciaires.
Malheureusement en République de Guinée, elles choisissent de privilégier les libertés des uns sur celles des autres.
Nous, collectif de 58 ONGs nationales et internationales, constitué pour ramener la société civile Guinéenne à ses valeurs et ses missions d’origine, dénonçons avec force cette campagne de déstabilisation de la Guinée sur fond d’ingérence.
Nous refusons de suivre ceux qui se cachent sous le manteau d’acteurs non-étatiques pour servir de manière inavouée leur propres intérêts ou des causes politiques.
Par conséquent, nous demandons aux acteurs politiques de respecter l’article 29 alinéa 3 de la charte Africaine des droits de l’homme et des peuples qui impose à chaque citoyen africain « de ne pas compromettre la sécurité de l’État dont il est national ou résident ». Nous interpellons les institutions internationales pour que leur analyse de la situation en Guinée résulte désormais d’une approche rationnelle et impartiale, s’appuyant sur une véritable expertise et débarrassée de toute influence partisane.
Nous exigeons du gouvernement une plus grande vigilance sur les activités de certaines organisations de la société civile et sur leurs relations avec les acteurs politiques et leurs partenaires à l’international. Nous proposons aussi une rigoureuse sélection quand à l’attribution des agréments aux ONGs en République de Guinée.
Nous appelons nos collègues de la société civile à un sursaut national pour placer la Guinée au-dessus des considérations personnelles et partisanes en gardant à l’esprit une vérité constante : les sanctions éventuelles qui seraient prononcées contre la Guinée toucheront tous les guinéens sans exception.
Enfin, nous remercions le peuple de Guinée qui dans sa large majorité, a privilégié la paix, la quiétude et la cohésion sociale.
Nous invitons solennellement le peuple de Guinée et d’Afrique, à l’instar des multiples défis à relever à travers l’histoire, à faire preuve de responsabilité et de maturité encore une fois, et choisir la paix et le développement au détriment du chaos et de l’incertain.
Vive la République de Guinée pour que vive l’unité Africaine
Le Collectif de 58 ONGs Nationales et Internationales