Le Gouvernement guinéen a répondu jeudi 03 juin, aux organisations internationales de défense des droits humains.
Ces organisations qui notent qu’il est essentiel que la France demande des comptes sur les enquêtes engagées pour faire la lumière sur les violences commises contre les manifestants et les opposants en Guinéen, ont été dénoncées par le gouvernement.
D’après son porte-parole Tibou Kamara, de nombreux rapports accablants contre son gouvernement sont rendus dans la partialité.
« En tant qu’Etat, nous sommes ouverts à discuter sur n’importe quelle question sans tabou. Nous regrettons par contre, que la plupart des rapports soient partiels et partiaux. Ils ne tiennent compte qu’un seul son de cloche. Le plus souvent qui donne les sentiments que ce sont des thèses des opinions des pourfendeurs du régime.
Lorsque nous faisons un travail, il est important pour l’équilibre du travail et la véracité des faits, d’écouter toutes les parties avant de tirer une conclusion. Nous disons que c’est une instruction à charge contre le Gouvernement plus qu’une instruction à charge et à décharge.
Parce que les violences politiques dont il s’agit, nous pensons que parfois, les responsabilités se situent ailleurs et la plus part des conclusions issues de ces rapports malheureusement ne reflètent pas toujours la vérité. Ce qui ne permet pas d’établir clairement les faits et de rendre justice comme ça se doit» a-t-il réagi.