Reconnu coupable des faits “d’injures publiques, de menaces de mort” au préjudice de Kadiatou Biro Diallo avant d’être condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme, Ousmane Gnelloye Diallo jouit toujours de sa liberté. Ce qui n’est pas du tout honorable pour l’image de la justice guinéenne a indiqué ce lundi Me pépé Antoine Lamah, avocat de la partie civile. Selon lui, l’État a refusé de prêter main-forte à l’exécution d’une décision de justice : « L’État manque à une obligation régalienne à l’égard de sa justice. C’est du deux poids deux mesures et cela ne fait pas bonne image de notre État de droit et de la démocratie qu’on revendique tous les jours ».
J’espère que dit-il, les autorités Chargés de l’exécution du mandat vont revenir à la raison pour se plier aux exigences de la loi. Sinon affirme-t-il, cela pourrait s’interpréter comme « un acte de sabotage de la justice, de surcroit jeter l’autorité de la justice à la semelle de ses souliers ».
TAOB