Poursuivi pour des faits d’injures et diffamation par l’ancien footballeur international guinéen et ancien ministre, Aboubacar Titi Camara, Cheik Amed Kaloko, entraîneur national et directeur sportif de l’Académie de football AS MLK a été reconnu coupable.
Il a été condamné à 8 mois d’emprisonnement assortis de sursis et au payement de 8 millions de francs guinéens d’amende, mardi 13 juillet 2021 par le tribunal de première instance de Kaloum .
Avant que ce verdict de la justice ne tombe, les parties ont rapporté les faits qui découlent du transfert d’un jeune joueur dans un club basé à Istanbul (Turquie) sans savoir qu’il avait déjà un contrat avec l’ancien capitaine du Syli national.
« Avant d’envoyer le jeune, Sékouba Camara, nous sommes allés d’abord à la ligue amateur pour vérifier si ce jeune était sous contrat avec l’Académie de Titi Camara. On a trouvé qu’il n’est pas sous contrat. C’est ainsi que l’Association Sportive Marie Louise Kandé (AS MLK) a envoyé le jeune dans un club étranger, à Istanbul. Et après, Elhadj Aboubacar Titi Camara a envoyé une lettre au club pour dire le petit qui est parti est son joueur. Il leur a envoyé aussi l’âge du petit qui ne correspondait pas à celui que nous avions donné au club. Aujourd’hui, le petit a des problèmes à cause de son âge », a expliqué le Cheik Amed Kaloko devant le tribunal de Kaloum.
À travers une publication sur sa page Facebook, le prévenu s’était adressé à l’ancien ministre ses Sports, en disant ceci : « vous avez été footballeur international, vous avez joué à Lens, Saint-Étienne, Liverpool, Marseille, vous avez été ministre, mais vous êtes incapable de transférer un joueur qui a joué dans votre club à l’étranger. Ne soyez pas de mauvaise foi pour gâter la carrière du petit ».
A en croire le plaignant Aboubacar Titi Camara , Cheik Amed Kaloko a supprimé son poste. Ainsi fondé, le prévenu a reconnu les faits et demandé pardon : « Je lui ai demandé pardon. Je suis passé par des personnes comme Antonio Souaré et Lappé Bangoura pour qu’il me pardonne. Et devant votre tribunal aussi, je regrette l’acte et je lui demande pardon ».
Malgré avoir présenté des excuses, le prévenu n’a pu être exonéré de sa responsabilité pénale.
TAOB