L’enquête sur l’enlèvement suivi du viol et de l’assassinat de la petite Oumou Koultoumi Diallo, 3 ans se poursuit à Labé.
Ce lundi 29 novembre, le parquet du tribunal de première instance de Labé a brisé son silence sur ce crime odieux perpétré dans dans la soirée du vendredi 26 novembre dans le quartier Madina, secteur Dianyabhé dans la commune urbaine de Labé.
D’après le ministère public, plusieurs jeunes ont été interpelés dans le cadre de ‘examen de ce dossier dont certains ont reconnu les faits.
« Nous avons requis le commandant de la brigade de recherche de Labé appuyé par des agents de l’escadron mobile numéro 8 de Labé à l’effet d’aller extraire Mamadou Saliou Bah l’un des présumés auteurs du crime dans les mains de la population pour le conduire dans leurs unités. Le samedi 27 novembre 2021, Alpha Oumar Diallo a été dénoncé par Mamadou Saliou Bah comme coauteur. Ce dernier a aussi été interpellé par la population et mis à la disposition des enquêteurs. Une réquisition d’un médecin à l’effet de déterminer les causes exactes de la mort de la victime a été adressée au directeur général de l’hôpital régional. Nous attendons dans les heures à venir le rapport médicolégal », indique le substitut du procureur Patrice Comah Koivogui.
Ce magistrat précise toutefois que « par réquisitoire introductif numéro 314 du 27 novembre 2021, nous avons saisi le juge d’instruction désigné par le président du tribunal à l’effet d’inculper et placer sous mandat de dépôt les suscités pour des faits de viol sur mineur suivi de mort, des faits prévus et punis par les articles 818 et 821 du code de l’enfant ».
D’ajouter : « Dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, les jeunes du quartier Madina ont organisé dans la nuit du samedi une patrouille au cours de laquelle une dizaine de jeunes ont été interpellés dans les lieux de consommation et de vente de chanvre indien. A ce jour une équipe mixte composée d’officiers de police judiciaire de la gendarmerie et de la police est en train d’interroger les suspects qui seront déférés par devant nous dans les jours qui suivent ».
S’ils sont reconnus coupables, les présumés auteurs de ce crime encourent une peine de prison de 30 ans de réclusion criminelle.
A suivre !
TAOB