Les « defis d’une justice transitionnelle » est un essai sur la reconciliation nationale en Guinée.
Dans ce livre de 145 pages officiellement lancé ce vendredi 3 decembre à Conakry, l’auteur nous montre sa contribution pour une connaissance eclairée de l’évolution de la notion de justice transitioneelle en Guinée.
Il enrichirit son œuvre d’exemples précis autour de l’evolution juridique et socio-politique de son pays en exposant la situation des victimes des differents regimes depuis l’independance.
Pour Augustin Mansaré, la justice transitionnelle renferme quatre piliers. Il s’agit selon lui, du droit à la verité, du droit à la justice, du droit à la reparation et du droit à la garantie de non repetition .
« Pour réaliser une œuvre de reconciliation nationale, il faut prendre en compte toutes ses dimensions de la question . Si on met en place une commission Vérité, il faudrait lui donner tout le mandat necessaire pour l’éclatement de la verité. C’est pourquoi, il n’ya pas de modele parfait », a-t-il indiqué.
A l’en croire, l’Afrique du Sud par exemple s’est demarquée dans les mesures d’amnistie conditionnelles, alors qu’en Amerique Latine on a pris soin de généraliser l’amnistie. Mais laisse-t-il observer : « les amnisties ne sont pas necessairement des solutions car, le taux d’echec des amnisties est de 45,5% ».
Pour rencherir, l’inspecteur d’Etat à la Presidence de la République laisse entendre qu’il faut que « la Guinéé parvienne à inventer son propre modèle de justice transitionnelle ».
Aliou Sow , Direcetur Général de la maison des editions Ganndal n’a pas caché sa satisfaction.
« Je suis content de voir que des jeunes guinéens commencent à publier des ouvrages techniques qui sont d’une très bonne facture scientifique. Et cette cérémonie de lancement officiel montre qu’il ya un important travail aussi bien de recherche académique que de vulgarisation du contenu jurdique. L’ouvrage de l’auteur sur les defis d’une justice tranistionnelle en Guinée tient compte du contexte actuel et des dévéoppemnts qui sont attendus. C’est une œuvre qui vient à point nommer », a-t-il declaré.
D’ajouter : « je pense qu’on ne peut pas avancer dans la reparation des préjudices ou des violences humaines, si on ne passe pas par la justice transitionnelle. C’est pour cela que nous entant qu’editeurs nous contribuons à faire connaitre aussi ce concept et cet ouvrage est vraiement une porte d’entrée qui pourra édifier chacun ».
TAOB