Réunis en sommet ordinaire dimanche 12 décembre 21 à Abuja au Nigeria, les dirigeants de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont exprimé une nouvelle attente à la junte militaire guinéenne sur la feuille de la transition en cours en Guinée.
L’organisation régionale attend des nouvelles autorités de Conakry dans un très bref délai un calendrier pour un retour à l’ordre constitutionnel, au risque de s’exposer à des sanctions additionnelles.
A travers son porte-parole, le gouvernement guinéen a réagi à la sortie de la CEDEAO, exigeant à nouveau, un chronogramme électoral dans le cadre des 6 mois accordés à la Guinée.
Ousmane Gaoual Diallo s’est réjoui du fait que la CEDEAO intègre la nécessité d’aller avec tous les acteurs en Guinée.
« Déjà, ne pas avoir de sanctions est une très bonne chose et il faut saluer. La deuxième chose, le fait qu’il n’y ait pas de calendrier, nous comprenons que cela suscite une inquiétude. La CEDEAO comprend la nécessité, par la pédagogie d’aller en incluant tous les acteurs pour éviter des calendriers pris sous le feu de la pression interne où externe qui ne tiennent pas la route. L’essentiel pour nous, c’est de donner un calendrier qu’on peut respecter », a-t-il expliqué ce lundi 13 décembre, dans l’émission Mirador de la radio FIM Fm.
A suivre !