Fodé Bangoura, president de Cour Suprême

Le magistrat Fodé Bangoura Installé ce vendredi 07 janvier à la tête de la Cour Suprême, la plus haute juridiction du pays.

Au cours de cette cérémonie, qui a connu les présences des présidents de la Cour des Comptes, de la Haute autorité de la communication-HAC, de la Gouverneure de la ville de Conakry et bien d’autres hauts cadres de la justice guinéenne, le président sortant a souhaité pleine réussite à son successeur.

« Je vous souhaite de réussir dans cette mission difficile, mais exaltante. Mesdames et messieurs les magistrats, Autour du Premier Président et du Procureur Général, je vous invite à resserrer vos rangs pour que la confiance et l’espoir que les Autorités de la Transition ont placé en vous et en la COUR SUPREME soient comblés, et rendent à l’Institution Judiciaire le lustre que la noblesse de notre métier lui imprime. Il faut du courage, de la constance, une foi forte et une volonté inébranlable de toujours mieux apprendre, de se remettre en cause continuellement, pour pousser chaque jour plus loin vos limites de savoir et de compétence. Vous y réussirez par la sérénité de vos relations, par votre solidarité et votre capacité à vous écouter les uns les autres, dans l’humilité et le respect mutuel », a déclaré Mamadou Sylla après 50 ans de service au sein de la justice dont 29 ans à la Cour suprême.

Pour sa part, le nouveau président de la Cour suprême s’est engagé solennellement à mériter la confiance des nouvelles autorités pour faire de la justice de la « boussole », qui guidera les actions des citoyens.

« Nous allons nous atteler dans l’esprit de continuité d’Etat et de mutabilité selon l’évolution des Lois de notre République démocratique laïque et unitaire. Une juridiction comme la Cour Suprême a des traditions qu’elle doit perpétuer. Je m’y engage solennellement avec la détermination de donner un véritable sens à l’idée chère à monsieur de la République que la Justice demeure la boussole des mutations sociales et économiques dont la réussite de la transition. Je compte sur le Procureur Général, les avocats généraux…afin que la Cour Suprême réalise avec brio ses missions », a déclaré M. Bangoura

La réalisation de l’œuvre de la refondation de l’État, exige que la Cour Suprême tienne le fil à plomb et le niveau afin que la construction de l’édifice dont le plan et tracé tenus par le Président de la transition, soient droits et parfaits en tous ses angles, a martelé le magistrat : « Notre société a une ambition pour la justice et pour ses juges. La contrepartie de cette ambition est une exigence sociale renforcée vis-à-vis des juges dans leur formation, leur pratique, leur éthique, leur régime de responsabilité. Seule la réponse à ces responsabilités peut fonder la légitimité et la place renforcée du juge dans la société ».

« L’impartialité, la compétence, l’humilité, le respect du justiciable devront imprégner notre pratique professionnelle quotidienne à tous. Faute de respect de ces exigences, nos décisions et le pouvoir qui leur est inhérent apparait un vide un peu inacceptable. J’entends conduire mon mandat autour de cette idée », a-t-il lancé.

TAOB